La chirurgie mini-invasive est un concept qui s’oppose à la chirurgie « à ciel ouvert », et qui vise à limiter le traumatisme opératoire.

Elle peut prendre plusieurs formes :

  • La réalisation de la même intervention mais par des voies d’abord plus limitées que les larges incisions de la chirurgie traditionnelle par laparotomie
  • Une modification de l’intervention dite classique permettant d’en limiter les conséquences pour arriver à un résultat potentiellement équivalent.

Elle permet entre autres, de réduire les complications, les durées de séjour hospitalier, la durée de récupération, et de permettre un retour plus rapide à une activité normale.

La coelioscopie

Qu’est-ce que c’est ?

La coelioscopie consiste à réaliser une intervention par des petites incisions de l’ordre du centimètre, grâce à l'utilisation d'instruments longs et fins, couplés à un système de caméra.

L’insufflation de CO2 dans la cavité abdominale permet de créer un espace (pneumopéritoine) pour pratiquer la chirurgie.

Une chirurgie par coelioscopie nécessite forcément une anesthésie générale.

La coelioscopie s’est largement diffusée en raison de ses nombreux avantages dans les chirurgies abdominales :

  • Diminution des complications pendant l’opération
  • Diminution des complications après l’opération
    • Diminution des douleurs postopératoires
    • Récupération plus rapide du transit
    • Diminution des éventrations
  • Diminution de la durée de séjour hospitalier / Réalisation des interventions en ambulatoire

Ses résultats en termes de résultats sont équivalents ou supérieurs dans la plupart des chirurgies par rapport à ceux de la chirurgie classique.

Certaines interventions ne sont pas réalisables sous coelioscopie, soit du fait du geste à réaliser, soit du fait des antécédents du patient (nombreux antécédents de chirurgie de l’abdomen, contre-indication à l’anesthésie générale).

La persistance de CO2 dans l’abdomen après une coelioscopie peut être à l’origine d’une irritation du diaphragme qui provoque des douleurs abdominales pouvant irradier jusque dans les épaules. Pas de panique, le CO2 est spontanément résorbé en 2-3 jours par l’organisme ! La prise du traitement antalgique prescrit par votre chirurgien permettra de réduire efficacement ces douleurs.

Le laser en chirurgie proctologique

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’utiliser une fibre laser produisant une forte chaleur à son extrémité pour détruire les tissus pathologiques.

Cette destruction se fait sur une épaisseur faible (2-3 mm) permettant d’épargner les tissus sains que l’on souhaite préserver, notamment le muscle sphincter de l’anus.

  • Diminution des complications grâce à l’épargne tissulaire
  • Diminution des douleurs postopératoires
  • Diminution de la durée de séjour hospitalier / Réalisation des interventions en ambulatoire
  • Diminution du temps de cicatrisation
  • Reprise plus précoce de l’activité

La limite principale est le risque plus élevé de récidive. La moindre agressivité de la technique chirurgicale peut en effet être associé à une moindre efficacité du geste, notamment en cas de pathologie à un stade avancé ou dans un contexte complexe (pathologie récidviante, maladie de Crohn…)

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